Hervé

Merci Mr Percebois qui a souvent les idées claires.

Il y a deux choses:
- La flambée du prix spot due au cout marginal élevé de la dernière centrale appelée
- La flambée du prix spot du a une offre inférieure à la demande.

Pour moi, le premier point n'existe pas, c'est un problème de contrat long terme / court terme que la compagnie qui commercialise au client final doit régler avec ses fournisseurs: si elle a mal négocié ses contrats elle fait faillite, et une autre mieux gérée la remplacera. Ces règlements et contrats long terme doivent s'établir librement entre producteurs et acheteurs. Ceux qui ont voulu tout acheter au prix spot ont du prix spot, qu'ils en tirent les conséquences.

Concernant le second point, une approche contractuelle ne change rien à la limite technique: seules les solutions qui proposent de réduire la demande ou augmenter l'offre sont crédibles.

Réduire la demande s'obtient alors par la hausse des prix jusqu’à ce que certains consommateurs jettent l'éponge. Mettre des plafonds, boucliers et toutes ces couillonnades ... sans réduire la demande fera encore plus exploser les prix sans agir sur le problème. La solution c'est le contrat d'effacement. Là aussi les nouvelles sociétés de commercialisation auraient dû en proposer à leurs clients en rapport de leurs contrats de fourniture. Si elles ne l'ont pas fait c'est leur problème. Elle ont qu'a couper le jus à leurs clients, ils apprendront à choisir un fournisseur plus fiable.

Pour résumer la situation: On a libéralisé le marché de l’électricité qui a été investi par des marchands de légumes qui ne comprennent rien à l’électricité, maintenant ils se sont font dégager, c'est comme ça. Tant pis pour eux . Les nouveaux qui viendront après apprendront le métier et le feront correctement.

Si on doit mettre 36 millions de règles , ARENH, ... ça deviens n'importe quoi: dans ce cas on nationalise + ingés des mines aux commandes ça marche bien aussi...

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