Google a consommé près de 2 675 898 MWh dans le monde en 2011, soit l’équivalent de la production annuelle de 650 éoliennes terrestres(1). Le groupe évalue son empreinte carbone à près de 1,7 million de tonnes de CO2. Ces émissions sont toutefois limitées grâce à de nombreuses actions d’efficacité énergétique : ventilation intelligente des centres, optimisation de la distribution d’énergie, refroidissement grâce à l’air extérieur, etc. Google estime que ses data centers consomment moitié moins d’énergie que les centres de données classiques.
Parallèlement, le groupe effectue de très importants investissements dans des parcs éoliens et solaires ces dernières années (près d’un milliard de dollars à ce jour). En décembre 2012, le géant américain a par exemple investi 200 millions de dollars dans le parc éolien d’Oldham County au Texas (161 MW) aux côtés de la filiale américaine d’EDF. Une partie des parcs renouvelables dans lesquels Google possède des parts permettent d’alimenter ses data centers en électricité. Introspection dans ces centres vitaux auxquels Google donne des allures de galeries d’art.
Dans les data centers de Google, les données internet circulent via des réseaux de fibre optique plus de 200 000 fois plus rapides qu’une connexion Internet domestique. (photo : ©Google)
Les serveurs s’étendent sur d’importantes surfaces, ici plus de 10 000 m2 dans le data center de Council Bluffs, dans l'Iowa. (photo : ©Google)
Les kilomètres de canalisations des data centers sont souvent colorés (aux couleurs de Google), ce qui permet d’identifier leur fonction. Par exemple, les tuyaux bleus amènent ici un flux d’eau froide. (photo : ©Google)
Les câbles reliant les différents commutateurs des serveurs sont également colorés afin de faciliter leur remplacement en cas de panne. (photo : ©Google).
Des LED économes en énergie s’illuminent en bleu, indiquant aux opérateurs le fonctionnement correct des serveurs sur lesquelles elles sont fixées. (photo : ©Google)
A l’arrière des serveurs, des centaines de ventilateurs dirigent l’air chaud provenant des racks vers un refroidisseur. La lumière colorée indique là aussi l’état de fonctionnement des serveurs. (photo : ©Google)
Une bibliothèque de sauvegarde sécurisée permet de conserver les données des utilisateurs en cas de perte de ces dernières. (photo : ©Google)
A Hamina, en Finlande, les stations de refroidissement utilisent l’eau de mer (légèrement purifiée) du golfe voisin pour refroidir le data center afférent. (photo : ©Google)
A Saint-Ghislain, en Belgique, les réservoirs contenant l’eau nécessaire au refroidissement du data center peuvent stocker jusqu’à 900 000 litres d’eau chacun. (photo : ©Google)
